J-1 XtremeFest - 30 GOJIRA

01 Août 2014 – Cette année, pour sa deuxième édition, l’Xtreme Fest organisé par Pollux Asso a réuni les amateurs de Metal, Punk et Hardcore au parc des expositions d’Albi. Un changement de lieu au cadre certes moins idyllique que l’an dernier mais plus vaste, avec deux scènes extérieures et une grande scène intérieure que l’on appréciera vu le temps mitigé.

Niveau restauration, les festivaliers ont un choix varié de bonne qualité pour manger, plusieurs buvettes et des points d’eau pour se rafraichir. De nombreux stand de merch auront permis de ramener quelques petits souvenirs à la maison. L’organisation dans son ensemble fut bonne malgré un camping assez petit mais on ne peut plus convivial, un parking rapidement saturé mais compensé par ceux des magasins alentours. A tout problème sa solution.

Rentrons dans le vif du sujet.  Du son, une bonne ambiance et pas moins d’une quarantaine de groupes, c’est parti pour trois jours de folie !

Vendredi à 18h c’est à Seylen et leur metal moderne à la fois doux et brutal que revient la tâche d’ouverture du festival. Timidement mais sûrement, le groupe nous plonge dans cet univers sombre parfaitement en accord avec le ciel gris qui nous surplombe. Voix maîtrisée et riffs prenants ça manque un peu de folie mais c’est un bon début de fest’ !

Changement de style avec The Dead Krazukies, proposant une musique punk-rock festive et conviviale parfaite pour s’échauffer. Pendant ce temps-là sur la Main Stage les belges d’Aborted plongent les festivaliers au cœur de l’Xtreme avec un son Brutal Death. Circle pit et wall of death, le public s’en donne à cœur joie sur des morceaux tels que Meticulous Invagination, the Necrotic Manifesto, Fecal Forgery… de la poésie et du bourrin : c’est ça l’Xtreme Fest !

Il est 20h et sur l’X Stage le punk mélodique des Rebels Assholes aura sans doute ravi les amateurs du genre. Pour ma part, j’ai préféré me rendre à la Zguen Stage découvrir Real Deal et m’agiter un moment sur un fond de hardcore plein de fougue avant de prendre place devant la Main Stage.

21h, c’est dans la pénombre nébuleuse que Gojira, sûrement le groupe le plus attendu de la journée, fait son entrée. Comme à son habitude le groupe nous offre une performance carrée, invitant les gens à se lâcher dans le pit. Une heure de concert sublime, à la fois énergique et planant avec un wall of death géant et des titres cultes : The Heaviest Matter of the Universe, Flying Whales, Oroborus, ou encore l’Enfant Sauvage.

Pas facile de prendre la suite pour The Black Zombie Procession, groupe que je ne connaissais pas. Horror-core ? Mais qu’est-ce que c’est ? Mélange de rock/punk/thrash/hardcore c’est à dire bourrin, mélodique, entrainant. Pour moi la surprise du festival, leur album Vol. III : the Joys of Being Black at Heart est à découvrir !

 

Allons au bord de la Zguen Stage écouter du Rock’n’roll offert par Smoke Deluxe, bonne découverte également. Une excellente présence scénique, du groove, en résumé une musique efficace que l’on se prendrait vite à entonner. A 23h la fausse de la Main Stage est pleine pour accueillir Les sheriff, l’autre tête d’affiche de la soirée. Fidèles à eux-mêmes et bien connus dans le coin, ils satisferont les amateurs du genre, pour ma part un concert un peu trop long.

La soirée s’achève avec le groupe américain de Thrash Metal : Havok. Venus à Toulouse il y’a moins d’un an pour la sortie de l’album Unnatural Selection, je me délecte de leur retour dans notre région. Les membres du groupes sont souriants et en pleine forme, ils enchaînent les morceaux : Point of no Return, Give me Liberty…or Give me Death, Under The Gun ou encore D.O.A. Une setlist parfaite pour finir la soirée à se briser la nuque, pogoter, slammer, les festivaliers se sont défoulés !

Une journée très satisfaisante tant par la qualité des groupes que par l’ambiance générale où l’ont fait de belles rencontres, ainsi qu’une organisation au poil à congratuler.

Auteur : Fanny Dudognon

Photographe : David Torres