Cali

31 Mars 2015 – En cette dernière soirée de Mars, les toulousains ont rendez-vous avec le plus célèbre des perpignanais sur la scène du Bikini : Cali. La 1ère partie du chanteur fût assurée par le duo Daguerre et Bertille venu présenter son premier album sorti tout récemment. Lui, c’est un mélange de violence et de douceur dans les mots et dans la voix, elle, une virtuose du violon, deux personnalités qui au final s’accordent parfaitement. Un agréable moment partagé avec le public.

A 21h30 pétante, Cali fait son entrée sur la scène du Bikini avec son dernier titre La vie quoi!, morceau plein d’optimisme sur les petits plaisirs du quotidien. Quoi de mieux pour commencer?! Et c’est dès ce 1er titre que nous avons droit au 1er slam de la soirée, le tout, avec le fameux drapeau catalan hissé fièrement. Le ton est donné. Dans un décor en forme de paravent géant sur lequel on devine des photos en noir et blanc de lui enfant ainsi que de ses filles, Cali va nous livrer une grande partie des titres de son dernier opus L’Age d’or sorti ce mois-ci. Quand j’entends parler des shows de Cali, les mots qui reviennent à chaque fois sont: explosif, folie, hystérie…et j’en passe. Malheureusement, son renouveau artistique pour ce dernier album beaucoup plus calme que les précédents ne donne pas lieu à cette furie habituelle et je suis assez déçue je dois dire de ne pas voir le Cali que l’on m’a tant décrit. Mais, simple avis personnel, car le public à l’air de toujours autant adhérer à cet artiste et l’ambiance est tout de même là.

Une chose est sûre, Cali n’a rien perdu de sa générosité et de sa proximité avec le public, n’hésitant pas à faire monter des fans du 1er rang sur scène pour partager un moment avec lui, ce qui nous a valu un bon moment de rigolade avec Marie, véritable groupie de l’artiste qui nous a offert des chorégraphies endiablées n’hésitant pas à tenter de le déshabiller. Beaucoup plus compliqué pour lui faire comprendre qu’il est temps de quitter la scène par contre. Heureusement de bons moments comme celui-ci ont malgré tout donné du rythme à un show un tant soit peu soporifique.

Et puis, il y a ces morceaux d’ “avant” comme C’est quand le bonheur, 1000 cœurs debout ou encore , Je m’en vais, ces morceaux qui mettent tout de suite une ambiance de folie et où là, oui, le mot hystérie prend tout son sens. C’est d’ailleurs sur un de ses titres que Cali nous offrira un slam d’anthologie n’hésitant pas à se faire porter par la foule et hisser jusqu’au balcon du Bikini afin de faire le show quelques minutes à l’étage. Il redescendra et repartira vers la scène comme il est venu.

Cali a certes changer de direction, mais il reste un artiste chaleureux, attachant et ne déçoit visiblement jamais son public qui est sorti de la salle toujours autant ébloui par cet artiste.

Auteur : Elodie Gallenstein

Photographe : Antony Chardon